George Eapen est l’ancien directeur de l’information de Petrofac, une société internationale de services énergétiques d’une valeur de 2,5 milliards de dollars. Auparavant, George a été à l’emploi de General Electric, où il a occupé le poste de directeur de la sécurité de l’information pour les régions en croissance dans le monde et a défini la cyberstratégie pour les TI et les TO de la société.
George s’est entretenu avec Matt Cockbill d’Odgers Berndtson, dans le cadre de notre série « One Question », pour donner un aperçu de l’état d’esprit des dirigeants d’aujourd’hui.
Que signifie pour vous l’éthique du leadership?
En tant que cadre supérieur au sein d’une organisation mondiale, je réfléchis souvent aux aspects éthiques de mon travail. Si l’on prend l’exemple de la cybertechnologie, le nombre de risques pour la sécurité et de menaces générales augmente chaque année, ce qui indique que les auteurs de cybermenaces – ou les « méchants » – sont de plus en plus nombreux à utiliser la technologie. Il s’agit d’une arme à double tranchant, car elle peut être utilisée de manière positive ou négative.
Je crois fermement en un leadership authentique.
Je pense que la plupart des dirigeants portent un énorme fardeau parce qu’ils ont le sentiment qu’ils doivent réussir tout le temps, ce qui peut freiner le progrès de leur organisation. Comme dirigeant, je n’ai pas peur de l’échec pour autant que je peux me relever et qu’il n’y ait pas de conséquences matérielles pour l’entreprise, tout en étant honnête et transparent. Cela rassure mon équipe, car je ne lui impose pas de pression.
En ce qui concerne l’IA, tout est question de politiques et de définition des cas d’utilisation. Par exemple, aujourd’hui, sur certaines routes, la limite de vitesse nous permet de rouler à 120 km/h. Si vous aviez dit cela à quelqu’un il y a 60 ans, il ne l’aurait pas cru et aurait trouvé que c’est dangereux. Si cela est possible aujourd’hui, c’est grâce aux règles de circulation et aux panneaux de signalisation routière. L’adoption de ces règles et la mise en place des panneaux de signalisation n’ont pas entravé notre capacité à rouler vite, mais nous ont permis de le faire de manière sûre et efficace.
Plus important encore, avant de pouvoir prendre le volant, il faut un permis de conduire qui certifie qu’une personne est apte physiquement et mentalement à le faire. Je pense que l’IA doit être traitée de la même manière; l’accès à la technologie ne devrait pas être accordé à des personnes sans formation, car certaines de ses applications peuvent être préjudiciables si elles ne sont pas utilisées avec le doigté requis. Il faut savoir comment l’utiliser.
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